De Bariloche à El Bolsón

Après notre virée dans le nord, nous sommes partis de Bariloche le mardi 14 octobre en direction du sud, par la presque mythique Ruta 40, que l'on va plus ou moins suivre jusqu'à El Calafate au moins.

Le 1er jour, après une trentaine de kilomètres, nous bifurquons dans une vallée vers l'ouest pour aller admirer le "Cerro Tronador", un volcan inactif couronné d'un glacier qui gronde régulièrement tel le tonnerre (d'où le nom...). Le chemin, en ripio et avec (encore !!!) beaucoup de montées et descentes très raides, est difficile : nous faisons la petite quarantaine de km en 4h, sachant qu'en plus nous nous arrêtons un bon moment pour laisser descendre le gros des voitures qui reviennent du glacier, car il y a des horaires définissant les sens de circulation sur ce chemin assez étroit... ce qui va nous jouer des tours par la suite... Nous sommes bien contents d'arriver à Pampa Linda, à quelques km du glacier, pour pouvoir nous reposer !

En route vers le Cerro Tronador

Le lendemain, nous montons jusqu'au Cerro Tronador : montagne impressionnante qui déverse son surplus de glace, qui forme un autre glacier, le "Ventisquero Negro" (en gros, il est sali par les rochers qui lui tombent dessus !). Très joli, dommage que la brume nous cache un peu le sommet !

Le Ventisquero Negro

Redescendus à Pampa Linda, après un petit restau pas dégueu (oui oui, on s'en met plein la panse), on décide de partir vers 14h, alors que normalement l'horaire pour redescendre est 16h, car nous savons que nous en avons pour plus ou moins 4h, et que ce serait plus dangereux de rouler avec les voitures derrière nous, et d'arriver tard... Mais c'est sans compter le gendarme qui garde la barrière, et qui ne veut rien entendre de nos arguments... On se débrouille même pour trouver quelqu'un qui appelle un garde du parc qui nous donne l'autorisation d'y aller... Mais comme le garde en question n'est pas le chef, le gendarme ne nous laisse toujours pas passer ! Marie est au bord de la crise de nerfs ! Heureusement, Patricia, la proprio d'une hosteria qui nous a déjà rendu service la veille, nous propose de nous descendre dans sa camionnette à 16h, ce qui nous permet d'arriver en bas à un horaire décent. Le soir, on dort dans un camping ferné à cette saison, et le temps vire franchement à la pluie !

Patricia

Soirée pluvieuse...

Le 3e jour, débuts difficiles : chemin TRES caillouteux (Marie manque de tomber plusieurs fois...), et en prime, petite traversée de rivière... Une fois qu'on a rejoint la route, on a encore pas mal de montées, avant d'ENFIN redescendre pas mal. Très chouettes paysages quand le temps se découvre un peu !

Ca semblait bien parti...

... ben en fait, nan. Frisquet, le torrent !

Notre point de chute est Mallin Ahogado, à une quinzaine de km de El Bolsón, où nous sommes hébergés par Fifo (via Couchsurfing)... dans un centre de permaculture, autrement dit, un repaire de hippies comme on les aime ! C'est un lieu super agréable avec des superbes cabanes ; nous y passons deux nuits et une journée à ne pas faire grand chose, si ce n'est, bien sûr, se faire de bonnes bouffes (végétariennes).

La cabane de Fifo

Une maison de ce style, ca déplairait pas à Marie !

Avec Fifo et Luz. Petit jeu : de quelle nationalité est Fifo ?

Samedi 19, nous faisons  les 15 km qui nous séparent de El Bolsón pour aller à la "feria artesanal" qui s'y tient ce jour-là. La suite au prochain épisode !