San Pedro de Atacama, le desert inondé

Après notre première traversée des Andes, notre mission à San Pedro de Atacama était : REPOS !

Il faut quand même resituer le contexte et planter le décor : San Pedro est une petite ville plantée à 2400m d'altitude, au milieu du désert d'Atacama, l'un des plus (voir le plus) aride au monde. D'ailleurs pour preuve qu'il fait toujours beau, le secteur regorge de télescopes, radio-télescopes et autres engins d'observation de l'espace, dont les plus grands au monde. De plus, ce désert est truffé de formations géologiques étranges et impressionnantes, de volcans (actifs ou non), de geysers, et de restes archéologiques. Tout ce mélange fait que cette petite ville est maintenant quasi exclusivement orientée vers le tourisme. Autant dire que débarquant de nos montagnes, ça nous a fait un peu un coup de tomber au milieu de "gringo-land"...

Mignon "gringo-land" ...

... mais avec encore des populations locales

Enfin, le but était donc de se reposer, et de préparer la suite de nos aventures.

Nous avons trouvé un petit hostal sympathique ... truffé de voyageurs à vélo ! Marrant de discuter un peu de nos aventures et expériences. Ils partiront dans la même direction que nous, mais malheureusement avec trois jours d'avance, ce qui fait qu'on ne les reverra pas.

Petit déj' d'anniversaire de Marie ...

... et le repas d'anniversaire !

Durant ce séjour, nous avons eu deux grandes surprises. La première, de tomber nez à nez avec Thibaut, un français initialement  rencontré ... à Puerto Madryn, Argentine, durant le premier mois de notre voyage ! Chouettes retrouvailles, on passera le séjour en sa compagnie !

Croissants et pains au chocolats !!!!!!

Pizza à la poële : excellente !

Bon et la deuxième grande surprise de ce séjour désertique, ce fut ... la pluie !!!

Dès le premier soir, on s'est ramassé un orage impressionnant, avec grêle en supplément ! Et bien entendu comme rien n'est vraiment prévu pour des pluies de cette intensité (surtout à cette période, la saison des pluies étant en janvier et février), c'était un peu la panique dans l'hostal et dans toute la ville, avec les toits qui fuyaient, coupures de courant, de la boue dans toutes les rues (non asphaltées) ...

Ces pluies journalières nous ont un peu bloqués dans notre hostal, les sorties étant rapidement mouillées et boueuses (voir dangereuses pour un couple qui se sont fait piégés par un orage dans un canyon, et qui ont dû en sortir à moitié en nageant ...), mais on a quand même pu aller faire une excursion vers le champ de geysers d'El Tatio (un peu décevante soit dit en passant, à cause d'une guide totalement incompétente et inintéressante ...), aller faire un chouette et fatiguant tour en vélo dans la "Valle de la luna" (vallée de la Lune, facile l'espagnol non ?) et visiter deux musée intéressants, dont un passionnant sur des météorites (vraiment !). Nous avons eu d'autant plus de temps pour faire tout ça que le col pour entrer en Bolivie, situé à 4600m d'altitude, est resté fermé deux jours pour cause ... de neige (comme quasiment tous les passages frontières dans le nord du Chili à cette période) ! De quoi bien nous rassurer pour la suite de nos pérégrinations !

Aux geysers du Tatio, la mode talibane est de rigueur (il faisait froid ...)

Ça fume ...

Un village "typique", plein de touristes

Un bébé vigogne !

Musée archéologique de San Pedro

A la "Valle de la Luna"

Marie devant les "Tres Marias"

La route du sel

Nous avons aussi préparé notre étape suivante : l'entrée en Bolivie par le Sud Lipez (plus de détails dans l'article suivant !). Cela signifiait acheter pour 10 jours de nourriture, dans une ville qui ne compte aucun supermarché, mais que des petites épiceries plus ou moins bien achalandées, et avec des prix plus que variables : marrant !

Dix jours de bouffe, ça donne ça !